Désert

Le puits.

Nous avons marché tout le jour
L’herbe était courte, le sol brûlant.
Les hommes croisés sur le chemin
Regardaient au loin.
Ombres brisées par un ciel
Qui ne pardonnait rien.
Combien d’heures se sont passées
A piétiner les pierres ?

Quand nous sommes arrivées
L’enfant était morte.
Le puits était vide.
d.d.21.05.2011

court limpide, humaniste

daniele dossot a écrit:Le puits.

Nous avons marché tout le jour
L’herbe était courte, le sol brûlant.
Les hommes croisés sur le chemin
Regardaient au loin.
Ombres brisées par un ciel
Qui ne pardonnait rien.
Combien d’heures se sont passées
A piétiner les pierres ?

Quand nous sommes arrivées
L’enfant était morte.
Le puits était vide.
d.d.21.05.2011

Simplicité de l'émotion.
On a envie de savoir... Une parole de miséreux? Entendue et colportée par la poésie?
On a envie de comprendre... Un jeu poétique avec notre empathie?
Ou bien une projection sur des gens de là bas?
Des pays où le présent s'impose: le danger exige une totale concentration...
On a envie de cesser de douter...

lil

Merci pour ce texte.

Ce désert me laisse un peu sur ma soif, si j'ose dire.
Je réagirais un peu comme Liltitch
La dramaturgie est bien amenée, mais, à mon goût bien sûr, l'épilogue tombe un peu trop comme un couperet. Cela est sûrement voulu, il a son effet surprise et sûrement que le drame atteint alors son apogée.
Suis-je trop accoutumé à l'art lyrique ?

Une tragédie traitée avec sobriété. Elle en paraît d'autant plus terrible. On a envie de savoir et on a peur de savoir. Les circonstances importent peu. L'enfant est morte.

A mon avis, on ne peut pas traiter ce sujet autrement.