nuages persistants
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nuages persistants
De vieux souvenirs
il est des choses tristes que l’on ne pleure pas
De vieux jouets
il est de jolies choses auxquelles on ne rêve plus.
J’ai peur de vieillir, afficher cette gravité dans le visage qui trahit un parcours accidenté.
Être de bon conseil et que l'on me respecte. Tourner la page sur le frivole, que l'on compte sur moi pour avoir des réponses, que les années me rendent responsable.
Rentrer dans cette norme que je critique.
Si j'ai été enfant ?
BIEN SUR, j’ai cru Dieu tout puissant (, mais les femmes ont pris le pouvoir),
J’ai cru également mes parents immortels. J’ai pleuré du ridicule et ri du dramatique.
J’ignorai le coté sombre des héros et le cœur des brutes.
Hier encore, je voulais combattre le mal sans même le définir.
Si j’ai été jeune ?
BIEN SUR, j’ai pensé les hommes ignorant et cru qu’ils avaient perdu des siècles dans de vains débats justifiant leur amour de la guerre. Ce matin même, je me dégoûtais d'être humain, cette race qui détruit tout sans réel dessein et qui fait payer Dieu pour ses erreurs.
Si je suis un homme désormais ?
Je ne sais pas trop, mais j’ai appris à baisser mon arme; le pardon n'est pas mon premier réflexe, mais la vengeance rétablit un équilibre né du fantasme.
Si les hommes comprenaient Dieu, ils ne feraient pas la guerre, je viens à peine de le comprendre.
Je ne manquerai réellement qu'à ceux qui me détestent et seule leur haine me garde au chaud.
Le drame fait de la vie ce quelle est, il nous aide à garder nos repères, c'est la seule valeur sure.
Nos ennemis ne manqueront pas d'entretenir cette rage qui nous confère de l'importance. Quand on y pense, ils sont les seuls à toujours avoir une pensée pour nous.
Ne sommes nous pas tous le héros d'un mauvais film?
J’ai peur de mourir, que les battements de mon cœur ne retiennent plus mon âme, laisser mon corps dépérir dans l'immensité de la solitude.
J’ai peur d'être de ces braves que l'on site dans les discours, que l'on parle de moi avec cette franchise travestie, consensuelle, qui incombe a mon statut. J'ai peur que l'on prie pour mon repos éternel, malgré les désordres provoqués de mon vivant.
Être le locataire de cette crypte ou je ne connais personne.
il est des choses tristes que l’on ne pleure pas
De vieux jouets
il est de jolies choses auxquelles on ne rêve plus.
J’ai peur de vieillir, afficher cette gravité dans le visage qui trahit un parcours accidenté.
Être de bon conseil et que l'on me respecte. Tourner la page sur le frivole, que l'on compte sur moi pour avoir des réponses, que les années me rendent responsable.
Rentrer dans cette norme que je critique.
Si j'ai été enfant ?
BIEN SUR, j’ai cru Dieu tout puissant (, mais les femmes ont pris le pouvoir),
J’ai cru également mes parents immortels. J’ai pleuré du ridicule et ri du dramatique.
J’ignorai le coté sombre des héros et le cœur des brutes.
Hier encore, je voulais combattre le mal sans même le définir.
Si j’ai été jeune ?
BIEN SUR, j’ai pensé les hommes ignorant et cru qu’ils avaient perdu des siècles dans de vains débats justifiant leur amour de la guerre. Ce matin même, je me dégoûtais d'être humain, cette race qui détruit tout sans réel dessein et qui fait payer Dieu pour ses erreurs.
Si je suis un homme désormais ?
Je ne sais pas trop, mais j’ai appris à baisser mon arme; le pardon n'est pas mon premier réflexe, mais la vengeance rétablit un équilibre né du fantasme.
Si les hommes comprenaient Dieu, ils ne feraient pas la guerre, je viens à peine de le comprendre.
Je ne manquerai réellement qu'à ceux qui me détestent et seule leur haine me garde au chaud.
Le drame fait de la vie ce quelle est, il nous aide à garder nos repères, c'est la seule valeur sure.
Nos ennemis ne manqueront pas d'entretenir cette rage qui nous confère de l'importance. Quand on y pense, ils sont les seuls à toujours avoir une pensée pour nous.
Ne sommes nous pas tous le héros d'un mauvais film?
J’ai peur de mourir, que les battements de mon cœur ne retiennent plus mon âme, laisser mon corps dépérir dans l'immensité de la solitude.
J’ai peur d'être de ces braves que l'on site dans les discours, que l'on parle de moi avec cette franchise travestie, consensuelle, qui incombe a mon statut. J'ai peur que l'on prie pour mon repos éternel, malgré les désordres provoqués de mon vivant.
Être le locataire de cette crypte ou je ne connais personne.
irojin- Membre
- Messages : 13
Réputation : 0
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: nuages persistants
Une prose toute en dégradée sur le temps qui passe avec ses quelques regrets et cette peur de la mort qui nous guette tous avons-nous bien ou assez vécu pour prendre possession du tombeau ou de l'urne sans se soucier de son voisin s'il sera jaloux ou pas.
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